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Voici une interview d'Eamma Watson dans le dernier numéro du magazine ONE.

 Dix ans déjà se sont écoulés depuis qu'Emma Watson a fait ses premiers pas en tant qu'actrice dans Harry Potter A L'Ecole Des Sorciers. Alors que le tournage des  Reliques De La Mort touche à sa fin, Emma se remémore quelques souvenirs inoubliables de l'aventure Harry Potter.

Te souviens-tu de la toute première impression que Daniel [Radcliffe] et Rupert [Grint] t'ont laissé après votre première rencontre ?

C'était il y a 10 ans, mais je m'en souviens comme si c'était hier. Nous avons fait pour la première fois connaissance quelques minutes avant la conférence de presse. Nous venions tout juste d'être engagés dans la saga et les producteurs voulaient nous présneter à la presse. C'était extrêmement intimidant. Je me souviens que Rupert m'avait beaucoup impressionné par son aisance avec les journalistes. On aurait dit qu'il avait fait ça toute sa vie alors que Dan et moi, nous arrivions à peine à articulier une phrase sans bafouiller ! Après cette conférence, nous nous somme retrouvés dans le salon d'un hôtel et nous avons joué au Monopoly par terre. Nous avons donc fait un peu plus connaissance, mais nous avons vraiment commencé à nous apprivoiser lorsque le tournage a débuté.

Tu étais très nerveuse à l'idée de faire tes premiers pas devant la caméra ?

Oui, à un point que vous n'imaginez même pas. D'autant plus que, pour ma toute première scène, je devais prendre Harry dans mes bras... Quand on a 9 ans, il est impensable d'enlacer un graçon ! C'est une chose qui ne se fait tout simplement pas ! J'ai donc vraiment eu du mal à prendre mes marques et à cacher ma timidité. Ce fut extrêmement pénible, presque douloureux. Mais une fois cette simple scène mise en boîte, j'ai réalisé que j'avais franchi un cap important, et tout est allé mieux par la suite...

Il n'y a vraiment jamais eu de petits flirts avec l'un de tes partenaires ?

Avec Daniel et Rupert, jamais ! Dès le début, Rupert a été pour moi un excellent camarade vers qui j'ai pris l'habitude de me tourner lorsque je voulais avoir une bonne tranche de rigolade. Quand je me sentais fatiguée ou un peu triste, j'allais toujours le voir et il me remontait le moral avec ses blagues. Dans sa loge, il y avait aussi toutes sorte de jeux, une table de billard, un jeu de fléchettes, une table ping-pong... Une vraie cour de récréation ! Il n'y a jamais non plus eu d'ambiguïté avec Dan. Avec lui, nous échangeons toujours des conversations passionnantes sur la musique, les films, et même la politique. Dan possède une culture phénoménale et j'apprends toujours quelque chose de nouveau lorsque nous passons du temps ensemble. Il m'a fait découvrir tout un tas de groupes géniaux dont j'ignorais l'existence ! Avec le temps, il est devenu mon confident. Lorsque quelques chose ne va pas et que je suis contrariée, c'est vers lui que je me tourne pour avoir des conseils.

Et avec les autres garçons ?

Je l'avoue, il y en a un sur lequel j'ai flashé au moment du tournage du premier film. Je peux l'avouer aujourd'hui, j'ai été amoureuse de Tom [Felton]. J'étais dingue de lui, à tel point que, chaque jour, en lisant mon planning pour la journée, je croisais les doigts pour que nos deux noms figurent côte à côte. J'attendais toujours avec impatience de tourner avec lui... Je ne sais pas s'il s'en ai rendu compte à l'époque de l'effet qu'il me faisait... Etant très timide, j'avais du mal à décrocher un seul mot en sa présence. Ca m'est vite passé cependant. Au moment du tournage de La Chambre Des Secret, je suis passée complètement à autre chause. Ah, les filles...

Embrasser Rupert [Grint] pour les besoins d'une scène des Reliques De La Mort n'a pas été trop dur ?

Disons que j'aurais préféré ne jamais tourner cette scène ! C'était très, très bizarre. Et comme nous étions tous les deux extrêmement nerveux, il a fallu refaire plusieurs prises. La première était la pire de toute. Nous avions vraiment l'air de deux idiots. Au bout de la quatrième, nous nous sommes enfin décoincés, et tout s'est mis en place. C'était la fin de notre calvaire...

Depuis le mois de septembre, tu étudies dans une université américaine. Tu n'as pas trop le mal du pays ?

Pour tout vous avouer, ma première semaine de l'autre côté de l'Atlantique a été atroce. J'ai vraiment  déprimé de me retrouver si loin de mes parents, sans personne à qui parler. J'ai aussi eu du mal à sympathiser avec de nouvelles personnes. La première soirée entre étudiants à laquelle j'ai été invité était affreuse. C'était comme si j'avais atteri dans un film du genre American Pie, avec des ados tous plus débiles les uns que les autres, qui font des blagues vraiment vulgaires... Heureusement, tout a fini par s'arranger lorque j'ai fait la connaissance de Richard, qui m'a introduit dans son équipe d'aviron. Là, j'ai découvert des gens formidables. Et Richard et moi sommes depuis inséparables. Je suis vraiment heureuse de l'avoir rencontré...